C'est quoi réussir ? Mes raccords sont pas hyper réussis mais on est tolérant.

On nous dit dès petit.e.s qu'il faut viser cette cible, mais avec le temps elle est devenue bien floue.

En 2024, ce n'est peut-être plus tout à fait suffisant de faire des pépettes, on veut pouvoir payer le loyer (et c'est de plus en plus chaud, certes) mais aussi se sentir bien au quotidien. On veut être heureux et heureuses, libres et inspiré.e.s, mais c'est pas toujours facile. Alors, si on prenait les choses sous un autre angle ?

Si on prenait deux secondes pour se rendre compte de la chance qu'on a d'être entouré.e.s par des personnes qui juste donnent du LOVE. J'ai longtemps trouvé ça normal ; aujourd'hui, je me rend compte que c'est ouf et j'ai envie de crier à ces personnes, à ces meufs, à quel point je les admire pour ce qu'elles font et sont.

On valorise trop peu les parcours de celles et ceux qui font face à des choses extrêmement difficiles ou qui juste choisissent de briller en aimant les leurs. Alors, même si elles et ils mériteraient des vacances, de prendre du temps pour elles et eux, etc., il n'empêche qu'un merci, des applaudissements et un peu d'admiration changeraient les choses.

Perso, aujourd'hui j'aurais RÉUSSI quand j'aurais le cœur assez rempli pour être heureux.se en tentant (entre autres) de rendre le monde plus solidaire.

Vaste programme pour un monde meilleur peuplé de super-héroïnes et de super-héros.

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Dans ce nouvel épisode, on va parler de Q !

Si pendant hyper longtemps les tabous ont étouffé ce sujet, il est grand temps qu'on papote, qu'on communique nos peurs et nos victoires pour pouvoir kiffer plus. J'ai eu la chance de pouvoir le faire hyper tôt et ça a aussi participé à qui je suis aujourd'hui. (merci la vie)

C'est en toute humilité que j'aimerais partager mon expérience sur ce vaste sujet. Ce petit podcast, c'est la première partie d'une longue série (je l'espère).

Constat : ça fait un bail que je parle de consentement, de contraception, de plaisir et de liberté et je me suis, ou plutôt : on s'est, avec mes ami.e.s, posé un tas de questions auxquelles on a trouvé quelques réponses : C'est quoi les bonnes conditions pour vibrer au lit ? (ou ailleurs)

Est-ce qu'on couche toujours pour coucher ? Ce ne serait pas AUSSI l'occasion de rencontrer des gens cool, d'être compris.e et de se faire tranquillement câliner ?

Y'a pas à toujours KEN, nombreuses sont les personnes (comme moi) qui ont couché pour copiner, rigoler, pour vibrer et cela bien au-delà d'attendre un rapport pour ce qu'il est.

C'est OK x 1000 de coucher pour le plaisir, mais ça demande un joli lâcher-prise et pas dit que ce soit vraiment le goal de la majorité des inscrit.e.s sur des apps de rencontres.

Mais dans tous les cas : définir un cadre sain et safe est essentiel pour ensuite pouvoir apprendre à aimer CEUX et CE qu'on aime.

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« LES POTES AVANT LES * », si cette petite phrase tant répétée est bien sûr problématique dans les termes qu’elle présente, il s’agit d’un adage qui un jour porte nos vies, pour le lendemain laisser place à un tout autre équilibre dans nos relations. Si c'est encore plus vrai pour les filles, nos amitiés en général voient leur importance sociale baisser avec les années. Exception il y a heureusement, en témoigne ma grand-mère et ses cop·aine·s. Si les cercles d’élites et d’intellectuel·le·s discutent encore pour la bonne cause, on en fait quoi NOUS de ces heures qu’on a passé à papoter et qui aujourd'hui font (AUSSI) qui nous sommes ?

Être ami·e·s c’est fort, des rires aux larmes on partage avec beaucoup moins de pudeur qu’en Amour. Souvent, c’est face à ses ami·e·s qu’on se met vraiment à nu. Mais l’amitié, c’est quoi si ce n’est de l’amour ? Et si on acceptait qu'il y a 1000 nuances d'amour pour se simplifier un peu la vie ? Et si ton amoureux·se, celui ou celle avec qui tu voyais ta vie, c'était nécessairement AUSSI ton·ta meilleur·e ami·e ? Et si coucher ensemble ne brisait pas une amitié ? Et si on arrêtait d’écouter les « on dit » pour se parler franchement ? Et si on reconnaissait ENFIN la violence des ruptures amicales ?

C'est grâce aux femmes de ma famille que j'ai compris qu'il fallait se battre pour garder de bon·ne·s ami·e·s. On perdra du monde en chemin, mais "avoir le temps de voir ses potes", ça se travaille. À l’heure de l’individualisme où avec lucidité on reconnait aux rapports amoureux un peu de leur fragilité, on se construit une famille d’ami·e·s pour affronter les tourments de la vie. Vos ami·e·s, à l’image d’une couette toute douillette, vous permettront de garder la tête froide et le cœur bien au chaud.

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